Témoignage De Melody

Bonjour, je m'appelle Mélody, j'ai 16ans, j'suis lyonnnaise et je vais vous raconter mon histoire, et celle de mes meilleures amies...


C'était le jour d'haloween, nous avions decidé de nous retrouver pour fêter ce jour...
La nuit obscure, pleine lune, cette lune tellement menaçante était bien sûr au rendez vous, et puis nous avions le projet de visiter un cimetière.
Nous sommes "gothiques" (nous n'aimons pas être qualifiées mais bon...), alors bien sur la mort ou tout ce qui touche la mort ne nous font pas peur.

Tout d'abord chez une des filles, nous avions appellé les esprits. Le verre a bougé, les bougies se sont etteints, la fênetre s'est ouverte, puis une de nous s'est mise à pleurer.
Et là, tout s'est arrété...
on se saurait cru dans un film, comme si nous avions stopé le DVD.
Nous étions tellement rassurées, mais la peur était là bien sûr.
Gothique ou non, la peur était présente!
Nous avons alors decidé d'arreter, et d'aller au cimetière.
Pour une nuit d'haloween nous avons été gatées, la nuit était noire, froide, lugubre, tout ce qu'on aime.
Les branches d'arbres ressemblaient à des squelettes.
Nous sommes rentrées dans le cimetière.
Toutes ces tombes, toutes ces roses...
Nous n'avions aucunes envie d'emmerder les morts, nous ce que nous voulions c'était s'amusée.
Vint le moment où un "ouuuuhh" nous faisait surssauté... sur le coup, on rigola bien, on accusa une des filles de nous faire une mauvaise blague.
Soudain, quelque chose nous passa devant les yeux.
On joingnait nos mains, l'amitié dans ce genre de moment est toujours plus fort.
A ce moment là, l'envie de courir nous prit.
Nous avions decidé de sortir par le portail de derrière qui reste toujours ouvert 24h/24h.
On courrait, sans s'arreter.
On sentait une présence derrière nous, qui courrait, qui nous lachait plus.
Arrivées devant le portail, quel peur de voir que OUI il était fermé.
C'est dans les moments comme ça qu'on rève de s'endormir.
Donc demie tour, prendre la sortie de depart, mais... Bien sur tout ne se passe pas comme on le veut.
Un être, tout en blanc nous regarde, il nous lache pas du regard, nous regarde toutes les quatre.
Sans qu'on est le temps de dire quoi que se soit il se rapprochait.
La fille du départ s'est remise à pleurer, mais là, le DVD ne devait plus marcher...
L'être avançait, plus rien ne stoppait son avancé. J'ai pris l'initiative de dire au groupe de courir, et c'est là que nous avons entendu la grille de derrière grincer.
Ca tuait nos oreilles, mais il fallait courir et ne plus nous arreter.
Certes, la grille était loin mais fallait courire, sans s'arreter.
Alors nous avons courus. arrivées à la grille, elle était fermé !
Nos respirations se faisaient entendre de plus en plus fort, on essayait de contenir nos larmes.
Nos mains posées sur le portail, on le secouait de toutes nos force, mais il demeurait impossible à ouvrir.
D'habitude il était fermé avec un cadenas, et la serrure était cassée, mais là, il était fermé... avec rien en fait, mais il était bel et bien fermé.
Et là, la présence revint.
On se serrait les unes contre les autres, puis une de nos amies cria "laissez nous ! On voulait pas... "
Un énorme cri résonna alors, venant du fond du cimetière. Un cri déchirant, frisant l'horreur.
La présence blanche partit en courant, le vent s'éleva et le portail s'ouvra d'un coup.

Et nous sommes sorties, toutes debousollées.
Nous avions décidé de garder ça pour nous.
Aujourd'hui si on en parle c'est parce qu'on pense que ça peut liberer un peu nos petits esprit.

C'est dans ce genre de moment qu'on se dit que si ça ne s'était pas passé on se poserait pas toutes ces questions.