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 TémOignage De Jean-Pierre

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LastxFriday
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LastxFriday


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TémOignage De Jean-Pierre Empty
MessageSujet: TémOignage De Jean-Pierre   TémOignage De Jean-Pierre Icon_minitimeMar 11 Sep - 3:34

Il s 'appelle Jean Pierre, il a 15 ans et demi,
" ce que je vais vous dire n'est pas facile a croire.
Quand je suis tombé sur ce site, je me suis dit qu'il fallait que je tente le coup.
Je vais faire de mon mieux pour vous faire ressentir un maximum ce que j'ai vecu "

Tout à commencé ce jeudi 16 novembre 2006, à Cesson-Sévigné.
Je terminais une journée longue et épuisante, et je pouvais lire sur le visage de mes amis la fatigue due à la fin de la semaine. on a donc décidé de se détendre un peu en coupant par le petit parc situé aux environs de notre quartier, croyant que l'air des arbres et de la nature nous raffraichirais quelque peu.
En chemin, la discussion portait sur la longue liste de devoirs que l'on était tenus de terminer pour le début de la semaine prochaine.
Nous discutons, mes deux amis et moi, lorsque tout à coup F. s'arretta brusquement. Au debut, je pensais betement qu'il avait oublier son sac dans la classe, mais en me retournant je vis qu'il l'avait sur ses épaule. Mes pensée s'aréterent ici, car il dit :
- "Mais qu'est-ce qu'on fait ici?"
A premiere vue, je ne comprenais pas ce qu'il voulait dire, mais en jettant un coup d'oeil rapide je me rendis compte en effet que je ne reconnaissait pas du tout l'endroit. l'expression du visage de Thomas (l'autre, donc) en disait long sur ses pensées. Oui, nous étions completement sidérés, car nous n'avions pas marché 15 minutes qu'on s'était pommés, par surcoit dans un endroit ou nous avions grandis plus de 15 ans...
Je fus le premier a reagir :
-" c'est simple, on a cas faire demi-tour, on retrouvera bien notre chemin, on connais quasiment tout le coin, par ici."
Une heure avant j'aurait affirmé avec certitude connaitre le coin comme ma poche, mais ce jour la, tout devins etrange. nous marchames plus de une demi-heure dans l'autre sens, sans reconnaitre une seule rue.
Au bout d'un certain temps, F. interromps le silence, a bout de souffle :
-" j'en peux plus, j'en ai marre, il faut trouver une solution : on est pas con au point de se pommer pendant une heure a deux pas de chez nous...foutu sac!"
Il jeta son sac-a-dos sur un banc, ce qui lui donna l'idée de s'affaler dessus par la meme occasion.
J'étais, moi, a bout de nerfs, pour ne pas dire en train de peter les plombs. Je dis a mes amis :
-"bon moi je vais pisser, attendez moi la, je reviens dans deux "sgondes" ".
je m'eloignais d'un pas décidé en direction de la premiere ruelle déserte (de toute maniere la nuit était tombée et tout le quartier était désert) et commencais le rituel quotidien du vidage de vessie.
une fois terminé, je me retournais avec l'intention de rejoindre mes amis, lorsque je fus pris par de violent vertiges.
Tout tournait autour de moi, je voyais flou et presque tout noir, la rue m'apparaissait comme si quelqu'un avait mis devant mes yeux un long et fin tuyau. je ne sentais plus mes membres, je compris que le sens du toucher et de la vue avait echaper au controle de mon cerveau. dans le bordel qui augmantais au fur et a mesure dans ma tete, je reussis a comprendre que j'etais en train de m'evanouir.
La derniere chose que j'entendis avant de perdre connaissance fus un long et etrange bruit, allant de la note la plus grave a la plus aigu, et cela trés, trés lentement. J'essaie de vous le decrire de mon mieux, essayer de vous imaginez dans votre tete, au debut cela ressemblait a un son sortant d'une contrebasse (ou de la bouche d'une baleine) et la derniere note a peine audible mais tres douloureuse a entendre.
puis, le silence total, les tenebres.
La premiere chose dont je repris le controle fut l'ouie. au debut un brouhaha complet qui se transforma en quelque chose de plus concret, a savoir un moteur qui demarre. puis, je ressentis une douleur lancinante au sommet du crane, a la cuisse et aux doigts. Je cru etre aveugle pendant un instant avant de comprendre que si je ne voyais rien, c'etait qu'il n'y avait rien ; en fait j'etais allongé sur le dos et je contemplait le ciel d'un noir profond.
je me relevais lourdement et me dirigais d'un pas chancelant vers le bruit de moteur.
Un homme d'un certain age etait en train de fumer une cigarette au volant de sa voiture, et il parru assez choqué a la vue de ma personne. Je jetais un coup d'oeil a mon apparence, j'etais dans un piteux état : ma jambe sanguinolait tandis que mes bras et ma tete etaient quasi-noirs de poussiere.
Le type sortis de sa voiture, puis, apparement surpris au debut, parut sourire...je dis parut, car bien que je puisse voir mes vetements grace aux phares, ces derniers m'empechait de voir nettement le visage du type devant moi.
-"allez, monte, tu as l'air completement perdu" dit-il.
je m'executais, reprenant confiance, mais ce qu'il dis me rappella toute l'histoire et mes amis.
-"Quelle heure est-il?" demandais-je betement.
-"23h47" me repondit-il.
il me deposa a deux pas de chez moi, et avant de repartir, il me dit :
-"dis, gamin, bats toi si ca amuse toi et tes petits copain, mais sois realiste, regarde dans quel etat tu es apres." et il s'en alla. je ne l'ai plus revu depuis. etrange.
En rentrant, je pris une douche et bu une bouteille d'eau entiere, lorsque je me souvins de la tonne de devoir a faire. Je decidais de ne pas appeller mes copains, deja parcque je pensais qu'ils etaient revenus chez eux et m'en voulaient de les avois laches, mais aussi parcqu'il fallait que je trouve une excuse. Dire que je m'etais evanouis au son d'un instrument bizarre tout en pissant etait pitoyable.
Je conclu donc de reparler de tout ca le lendemain, de plus, comme on dis, la nuit porte conseil.
je rentre dans ma chambre, quand je remarque que ma lampe a grillée.
je m'installais quand meme a mon bureau, en allumant la lampe de chevet.
au moment ou je realisait que j'avais oublié mon sac dans la fameuse ruelle, je sentis une presence derriere moi. En fait, c'est tout juste si je ne sentais pas un souffle lent mais puissant.
Des frissons parcouruent mon dos.
Je me retournait, lentement, encore, encore...
Et ce que je vis me frappa, me marqua a jamais je pense :
derriere moi se dessinait la silouhette d'un homme, d'une taille impressionante, chauve, mais il lui manquait
la bouche, a la meme maniere que dans Matrix. Son corps n'avait rien de transparent, au contraire, il etait bien consistant, et ses yeux presques blanc fixaient un point entre mon nez et ma gorge, il ne me regardais pas dans le yeux, son regard etait putot vide.
je vis cela l'espace de quelque seconde, puis ma lampe de chevet grilla a son tour, m'abandonant dans l'obscurité la plus complete. J'etais tetanisé. Que faire dans une situation pareille? Se lever? Mais la chose était surement la encore! Je transpirait a grosses goutes, la sueur coulait de mon nez et tombait de mon menton. Tout allait vite dans ma tete: reculer, se lever? rester la, quitte a dormir sur la chaise? crier?
Je repris mes esprits, et decidais de me lever et d'aller en direction de "la chose" tout en tenant ma chaise a bout de bras, de maniere a ce que si quelque chose barait mon chemin, la chaise me servait de bouclier et d'eclaireur en meme temps. je marchais comme ceci jusqu'au salon ou j'allumais la lumiere.
je decidais alors de m'endormir sur le canapé, la lumiere allumé, comme un gosse qui a peur du noir.
Le lendemain, j'appris pusieurs choses :
1\ la lampe du salon avait grillée
2\ mes copains etaient chez eux, rien ne leur etaient arrivé de special
3\la lampe de mon bureau n'avait pas selement grillé, mais a été dévissée et posée a coté (ce n'était pas mes parents)
j'ai été ensuite chez un psychologue, mais ne voulant pas raconter mon histoire a mes parents, je ne vois pas pourquoi je le ferais au psychologue. Il a juste conclu que j'avai été apparement "legerement" traumatisé par quelque chose et que ca allait passer.
depuis, je ne me balade plus seul la nuit dans les rues, et j'ai jeté ma lampe de chevet.

[ Je vous rapelle que Les histoires que nous mettons sont des Témoignages qui nous ont été raconté par e-mail . Il s'agit donc ( avec un peu de confiance pour leur auteur ) D'histoire réelles . ]
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